C'est l'histoire de Roger Martin, apprécié de tous, veuf depuis quelques mois, âgé, il décède. Le maire (qui est le narrateur) l'enterre alors dans son village, accompagné de tous ceux qui le regrettent. Mais le neveu de Roger, présent à l’enterrement, va leur apprendre le passé trouble de son oncle...
Sur fond de seconde guerre mondiale, ce récit nous rappelle qu'il ne faut pas oublier le passé, mais nous interroge aussi : peut-on pardonner à quelqu'un qui a commis l'irréparable ?
Peut-on avoir aimé quelqu'un qui a commis des crimes horribles mais qui s'est montré doux et jovial avec nous ? Peut-on lui pardonner ?
La lecture est fluide. On se laisse emporter par le récit, et on a non seulement envie de savoir ce qu’à fait Roger Martin, mais aussi comment les personnages vont réagir. Et surtout, on s’interroge : comment moi j’aurais réagi ?
J’ai beaucoup aimé ce livre qui apporte un point de vue différent sur la Seconde Guerre Mondiale et nous amène au plus près de la population, dans les maquis, dans les auberges et dans les fermes charentaises.